Quand le désir s’éloigne

Les Rolling Stones sont à Paris depuis le début du mois, quelques jours à peine donc. Ils sont en pleines répétitions pour la future tournée baptisée « 14 On Fire » qui débutera le 21 février à Abu Dhabi (Emirats Arabes) avant de se poursuivre au Japon, en Chine, Australie et Nouvelle-Zélande aux dernières informations à ma connaissance.

Les titres joués circulent déjà sur la Toile, rien que du classique au demeurant, mais déjà se répand la rumeur d’un concert de chauffe dans un club parisien ou une petite salle, on parle du Trianon, boulevard Rochechouart... En d’autres temps, émoustillé comme un vieux barbon devant une minijupe, l’information m’aurait mis dans tous mes états, salivant dans l’espoir de savoir où et quand aurait lieu cet éventuel concert pour oser espérer dégotter une place.

Mais là, sachant par avance que ce sera peine perdue, je me contente d’apprendre la nouvelle, sans excitation particulière, résigné. Et de constater mon manque d’enthousiasme m’afflige encore plus. Quand le désir s’éloigne, la vieillesse approche.